C'était par une belle fin d'après-midi d'Aout que j'allais de me promener avec mon oncle à Tunis. On a bougé, un peu n'importe où, histoire de visiter un peu. En fait, j'avais pris de l'argent pour pouvoir m'acheter des cd qui d'ailleurs sont jusqu'à 5 fois moins cher qu'en France. Alors que le soleil fut couché, nous allâmes au souk de la capitale dans le but de trouver les cd. Nous trouvîmes un magasin disposant d'un très large choix de musiques en tout genres. Je précise que mes achats furent les suivants: Evanescence, Linkin Park, Metalica, Offspring et Limp Bizkit. Il me demanda de le suivre une fois sortis de la boutique. Je le suivis naïvement. D'ailleurs, je ne faisais attention qu'à une chose: le suivre pour ne pas me perdre dans la foule. Je ne prettais aucune attention à la foule qui était uniquement composé d'hommes. Aucun étalage. Juste une vieille ou deux devant se que je prenais pour de banal magasins qui n'avait que pour originalité d'être éclairés par des néons de toutes les couleurs. Quelques femmes aux alentours mais qui n'étaient pas là pour faire des emplettes. Mais bien sûr comme un imbécile, je ne me suis rendu compte de ces détails qu'après. J'ajoute quand même que d'habitude je suis bien plus rapide à la déduction mais j'ai passé une journée à marcher et j'avais furieusement faim. Bref ma capacité de traduction franco-arabe m'a permis d'intercepter ces quelques mots prononcé dans le dialect local: "Va te faire baiser". Je m'éttonais d'entendre une chose pareil dans un lieu public et me retourné afin d'appercevoir le destinataire et le destinateur. Il s'agissait de deux femmes. Une agée assise, et une autre plus jeune, debout, peu vétue. Elles rigolaient. La plus jeune s'en aller. Mais dans quel genre d'endroit étais-je tombé? Je jetais un oeil dans ce que je croyais être des magasins, et là... Un lit. Dans chaque pièce se trouvait un lit en fer avec un matelas sans drap. Tout était devenu très clair sauf les intentions de mon oncle. En tout cas, j'esperais que je me tromper sur ces dernières. Je lui demandais: " OH! Tu vas où là? On été sensé partir bouffé!". Et il me répondis: "Allez reste encore un peu. On ira manger après.". On aurait dit un gamin dans un magasin de jouets (pour les ceux qui auront déceler le jeu de mots je trouve que j'ai très bien choisi la comparaison). "Nan on va bouffer tout de suite.". Je le saisis par le bras et le tira dans des chemins qui m'étaient complétements inconnus. Je me fis bousculer par l'un de ces individus en quête de plaisir et il me fis: "Pardon mon frère.". La formule était poli mais le fait qu'il me considère comme son égal me dégouter. Restant maître de moi, je préférais simplement passer mon chemin, sans un mot, juste en hochant la tête sans même le regarder. Je m'enfoncais encore plus dans se dédale humain, me trompant même de route. "Bon, daccord. On sort. Lache moi, je passe devant." comprenant enfin que je me perdais dans les multiples branches du souk. On fini enfin par sortir et allons tranquillement déguster ce que je considère comme la meilleure pizza qu'il y est en ce bas (très bas) monde. Bien sûr, depuis ça, dès que l'on me demandais de me promener avec lui je trouvais toujours une excuse pour refuser.