Regardant pour la énième fois la pleine lune éclipsée par des nuages je voudrais vous faire partager les moments forts de la soirée entre "gamins" je dirai, à laquelle je me suis bien amusé^^. Alors nous étions donc six, essentiellement de "sexe masculin" (afin d'éviter les ambiguïtés) et nous venions, à l'aide de deux membre de ma tribu (Guillaume et Sébastien), d'affirmer notre suprématie au "gagne-terrain", duel entre deux équipes d'un nombre égal de joueur (mais plus on est de fous plus on rit^^) se déroulant sur un vaste terrain le plus chaôtique possible et dont vous aurez pris soin de vous mettre en accord sur les limites de ce derniers et consistant à envoyer le ballon (de football américain dans notre cas afin qu'il soit souvent insaisissable après être rentrer en contact avec le sol et nous feinter de faux rebonds) passer le but adverse (sans rebond pour nous afin d'augmenter la dificulté, permettre les retournements de situation et ainsi allonger la durée d'une partie) tout en alternant entre force et tactique car nous ne pouvont tirer seulement à l'endroit où le ballon est venu finir sa course (soit dans les bras de l'adversaire, soit après s'être arreter seul après avoir suffisament rouler par exemple) donc si vous vous débrouillez afin de l'envoyez dans un buisson ou au milieu d'arbres vous réduisez les chances d'avances de votre adversaire. Je souligne tout de même que l'emploi de la mauvaise foi est permis à ceux qui ne trouve pas d'autres échapatoires pour tourner une situation à leur avantage. On établit bien sûr un ordre de tir entre les joueurs d'une même équipe pour présérver l'attrait du collectif. Après cinq parties (c'est le moment où l'ont fatigue), l'équipe ayant totaliser le plus de points est déclarer vainqueur et par conséquent obtient le droit de vanter sa force en tout état de cause. Bien sûr, par économie d'espace, tirer le ballon au pied est prohibé. (Bonne chance tout de même aux quelques courageux qui, en quête de jovialité, tenterai de s'attaquer à ce passe-temps.) Et donc après avoir écraser Maxime, Jérôme et Raphaël, nous partîmes nous poser sur les bancs qui, à ma grande surprise, furent totalement rénovés dans la journée. Donc comme cet aspect de neuf me plaisais je me tourné vers Raphaël, notre bûcheron de compétition, et lui impose un marché simple: il laisse des traces sur les bancs, je le couvre de low-kicks (technique de combat muay thaï qui consiste à frapper son adversaire sur l'extérieur du genou avec le tibia). Et peu après, je me suis rapelé une tournure de phrase barbare qui consiste à commencer toutes ses phrases par: "D'où qu'[...] ?". Et là ça a commencer à partir en couille et sa donnait des trucs comme (Maxime avait le ballon): "D'où qu'tu gardes le ballon?" "D'où qu'c'est pour te l'envoyer dans la gueule?" "D'où qu'tu vas te manger des low-kicks?" "D'où que c'était une feinte?" "D'où qu'c'est plutôt ton intelligence la feinte?" (là, j'avoue que je me suis fait un plaisir de le casser) et puis bien sûr on hurlait ces sottises tout en se repoussant avec les bras six, sept, huit fois s'il le fallait et tout les prétextes étaient bons pour entrainer les scéptiques dans ce futile conflit où la seul règle était de s'imposer jusqu'à épuisement face à tous coûte que coûte et bien sûr j'ai brillament dominer la situation sans le moindre mal. En gros, des jeux bien cons (et c'est pour ça qu'on les aimes) fait pour se lacher complétement et en toute libertée.
Mais, j'y pense, vous trouvez pas ça un peu bizarre une société où on en est venu à courir pour le plaisir? Je sais pas pour vous mais je trouve ça un peu contre-nature. D'ailleurs, il en est de même pour le bronzage, aujourd'hui symbole le plus flagrant de l'oisiveté alors qu'aux temps de nos grand-parents et bien avant encore, il était plutôt la marque de grande labeur et de conditions de vie dificiles. Aujourd'hui on peut bronzer dans une salle alors qu'il suffit simplement de s'aventurer dans le monde réél car au dessus de nos tête se tient, et encore pour un bon moment, un astre rayonnant nommé le soleil et qui est bien plus utile que l'on voudrait bien le croire. Bref, tout ça pour dire que j'ai horreur de ce qui me semble être contre-nature ou du moins injustifié.
@ tré bi1tô